Les estampilles littérales et anépigraphes sur céramique belge et le rapport À l'écrit des potiers belgo-romains
Xavier Deru
L'épigraphie de Y instrumentum sert la connaissance de l'arti- corpus pourrait également témoigner de « l'imprégnation de
sanat antique, spécifiquement les problématiques touchant à la l'écrit » de la société romaine ; l'écrit étant pratiqué dans toutes
production (voir Bémont, supra, p. 103-131) et à la commercia- les activités et par toutes les classes de cette société. Toutefois,
lisation (voir Delage, infra, p. 145-152). C'est d'ailleurs par le disparités sociales et culturelles, géographiques et chrono-
biais de ces inscriptions que l'artisanat fut d'abord appréhendé. logiques, sont constitutives de l'histoire ; nous ne pouvons donc
D'un point de vue macro-économique et sociologique, ce traiter ce phénomène de manière simple et globale, « suivant le
Gallia, 61, 2004, p. 1-192 © CNRS ÉDITIONS, Paris, 2004